[...]
Le temps n'est rien, Lisa...
Le temps n'est qu'un leurre...
On dit qu'il efface tout, qu'il calme les douleurs et fait s'apaiser les chagrins...
C'est surement vrai...
Mais tu n'eus pas le temps de le vérifier... Six mois plus tard, tu t'étaignais...
Les docteurs ne purent jamais l'expliquer...
Savent'ils seulement que l'on peut mourrir de changrin?
Et puis le temps passa...
Vite...
Très vite...
Tu le sais toi Lisa, que le temps est court...
Que le temps de rien, d'un baiser, d'une histoire, on se retrouve déjà au bout du chemin, la peau usée par les années...
(...)
Bien sur tu n'as rien oublié, comme je n'ai rien oublié, puisqu'il est dit qu'il n'y a pas de fin...
Puisqu'il est dit qu'on se retrouvera, un jour ailleurs, où le regard ne porte pas, et qu'on se reconnaitra...
Et nos sourires en diront plus long que les mots les mieux choisis...
[Où le regard ne porte pas...
Georges Abolin & Olivier Pont ]
[vous êtes nul(le)s]